Le monde a utilisé les pièces d’or comme monnaie jusqu’au début des années 1900.
Depuis, l’utilisation de l’or comme monnaie dans le monde a cessé et, à ce jour, l’unique rôle de l’or est de préserver la richesse pour l’avenir.
Aujourd’hui, le marché de l’or se compose de deux groupes d’individus ou d’entités économiques : a) ceux qui souhaitent acquérir de l’or dans le but d’épargner une certaine richesse pour une utilisation future, et b) ceux qui espèrent réaliser un profit en monnaie fiduciaire, en spéculant sur le marché de l’or.
Le groupe « a », composé d’épargnants, est un groupe relativement petit qui n’achète que de l’or et ne vend pas.
Le groupe « b », des spéculateurs, est un grand groupe composé d’individus ou d’entités économiques soucieux de réaliser des profits sur papier.
Le monde est extrêmement endetté, et un grand nombre d’individus sont sous pression pour faire de l’argent avec leurs spéculations, y compris celles sur l’or.
Les autorités qui gèrent les systèmes monétaires fiduciaires sont soucieuses d’éviter une hausse significative du prix papier de l’or, car une telle hausse réduirait la confiance dans la valeur durable du papier-monnaie utilisé aujourd’hui.
Le Casino de l’or géré par les autorités monétaires font passer Las Vegas pour un jeu d’enfant. Les pauvres misérables qui veulent gagner de l’argent en spéculant sur l’or sont régulièrement plumés par les manipulations légales des autorités monétaires occidentales.
Ceux qui anticipent l’effondrement du système monétaire papier n’ont qu’une seule stratégie : acheter et conserver de l’or. Mais la plupart des gens n’ont tout simplement pas les moyens de le faire.
Personne ne sait quand cet effondrement aura lieu ; cela peut arriver demain ou dans des années. Nous ne savons pas quand, mais l’effondrement se produira un jour ou l’autre. C’est gravé dans le granit.
En attendant, si vous voulez perdre de l’argent, spéculer sur l’or est un bon moyen de le faire.
Si vous pouvez, accumulez de l’or ; vos enfants ou petits-enfants vous en seront reconnaissants.
Source : Hugo Salinas Price