Les investisseurs intéressés par les mines aurifères connaissent bien les trackers. Ces fonds destinés à suivre l’évolution d’indices boursiers se déclinent sous différentes formes. Les ETF, HUI et autres GDX sont autant d’outils utiles aux investisseurs qui souhaitent placer leur épargne dans l’or papier.
Les ETF, les trackers par excellence
On parle plus précisément de « fonds indiciels cotés » pour nommer les « Exchange Traded Funds », ou ETF. Il s’agit de fonds de placement dont l’évolution est calquée sur celle d’un ou de plusieurs indices sous-jacents.
L’investissement en Bourse est parfois complexe, à cause de la multitude de produits sur lesquels on aimerait se positionner. Admettons qu’un investisseur souhaite investir dans l’économie d’un pays, parce que celui-ci est en pleine expansion.
Un pays n’est pas à proprement parler un indice boursier. Il est représenté par ses entreprises et tous ses autres acteurs économiques. Ainsi, si l’investisseur souhaite investir dans ce pays, il faudrait qu’il dispose d’actifs dans l’ensemble de ces acteurs, ce qui est impossible. C’est à cela que servent les ETF.
Les ETF pouvant représenter une multitude d’actions, il est possible de les négocier en bourse. L’investisseur peut les utiliser pour parier sur l’économie d’un pays. Il est également possible de s’en servir pour spéculer sur les sociétés minières aurifères.
Les HUI, pour suivre les mines d’or
Les investisseurs intéressés par les sociétés aurifères connaissent deux types d’indices boursiers : le XAU et le HUI.
L’un comme l’autre sont des indices servant à suivre l’évolution des minières. La principale différence entre les deux est que le XAU réplique les actions des sociétés minières aurifères et argentifères cotées sur la place de Philadelphie, tandis que le HUI est un indice spécifiquement aurifère. Le XAU est la référence du secteur depuis sa création en 1980.
Le nom précis du HUI est l’AMEX Gold BUGS Index. Il reprend l’évolution sur le marché d’une quinzaine de compagnies minières aurifères. A noter que les trois compagnies les plus importantes représentent, en moyenne, 40% de la valeur totale de l’index.
Une autre particularité de l’HUI est que les productions d’or ne sont pas « hedgées » après un an et demi : cela signifie qu’une fois cette période terminée, la production de métal précieux n’est plus couverte contre le risque.
La composition des deux indices aurifères est très proche (plusieurs compagnies font partie des deux indices) mais leur évolution peut parfois diverger.
Le GDX, avec des titres de différentes capitalisations
On parle également de GDM pour nommer le NYSE Arca Gold Miners Index. C’est un autre ETF, mais cette fois, il représente une trentaine de compagnies dont l’activité principale est la production d’or.
Comme pour l’HUI, ses trois plus grandes sociétés aurifères représentent à elles seules un tiers de la valeur de l’indice en moyenne. Ceci signifie qu’il comprend aussi bien des entreprises à petites, à moyennes et à grandes capitalisations.